Cela fait à peine dix-huit mois que Carol Lim et Humberto Leon, fondateurs du concept store newyorkais Opening Ceremony, réinterprètent les codes de KENZO. Dix-huit mois que la Maison s’anime à nouveau de l’âme, sauvage, de Kenzo Takada, son créateur. Dix-huit mois que se mêlent, agilement, influences hétéroclites et disciplines pas toujours voisines (de la musique aux arts graphiques en passant par la planche à roulettes ou l’art traditionnel).
Espèces en voie de disparition, la fraîcheur, le décalage et l’impertinence, sont désormais réintroduits dans la jungle de la mode. Sous la patte de ses deux directeurs de création, KENZO réinvente aujourd’hui l’esprit précurseur, la bonne humeur et l’espièglerie de ses origines dans un style très identitaire, à la fois effortless et précis.
Cet ADN, c’est celui de Jungle Jap, la griffe créée à Paris en 1970 par Monsieur Kenzo Takada. Féru des savanes urbaines, le jeune japonais se moque des conventions de la Haute Couture et laisse sa fantaisie démontrer que l’on peut être créatif tout en s’adressant au plus grand nombre. Dès son premier défilé à la Galerie Vivienne (là où il ouvre aussi sa première boutique), son style devient une incarnation de l’époque. Faite d’audace et d’allure, la marque, rebaptisée KENZO au début des années 80, inspire alors une nouvelle génération de jeunes femmes. Spontanées, authentiques, libres et effrontées, ce sont de vraies panthères qui se laissent, hier comme aujourd’hui, apprivoiser par l’univers de KENZO.
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